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SERB, un acteur de santé stratégique face aux risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques

Alors que les menaces Nucléaires, Radiologiques, Biologiques et Chimiques (NRBC) se multiplient et que la sécurité sanitaire nationale est plus que jamais un enjeu stratégique, le laboratoire SERB représente de par son expertise en la matière un partenaire clé. Parallèlement, une coopération renforcée entre industriels, pouvoirs publics et institutions européennes devient impérative pour faire face à ces défis.

Un portefeuille unique au service de la réponse d’urgence

Dans un contexte géopolitique instable, les risques NRBC – Nucléaires, Radiologiques, Biologiques et Chimiques – réapparaissent au premier plan des préoccupations stratégiques des États. Or la capacité de réponse face à ces menaces repose sur une préparation rigoureuse, portée notamment par une industrie pharmaceutique agile, experte et solidement ancrée dans une logique de coopération. Le laboratoire SERB illustre cette exigence.

Fondé en 1951 en France, SERB (Société d’Études et de Recherches Biologiques) s’est imposé au fil des décennies comme un acteur international de référence dans le domaine des soins d’urgence et des maladies rares. Avec plus de 70 médicaments essentiels distribués dans plus de 100 pays, le groupe détient aujourd’hui le portefeuille d’antidotes le plus vaste au monde, couvrant une bonne part du spectre NRBC : de la prévention de l’irradiation thyroïdienne à la lutte contre les neurotoxiques ou le charbon, en passant par les intoxications au cyanure ou aux métaux lourds et la décontamination chimique.

Ce positionnement stratégique fait de SERB un partenaire historique de l’État français, des armées et des systèmes de santé nationaux et européens. En première ligne pour garantir l’approvisionnement de médicaments critiques, le laboratoire fait preuve d’une précieuse capacité à conjuguer expertise scientifique, flexibilité opérationnelle et ancrage territorial. Son modèle industriel externalisé – avec un approvisionnement et une production majoritairement réalisés en France et en Europe – lui permet une grande agilité, un atout pour faire face aux situations de crise.

Une coopération renforcée, clé de la résilience sanitaire

Mais face à la complexité croissante des menaces sanitaires, cette expertise ne suffit plus seule. La préparation NRBC doit aujourd’hui s’inscrire dans une logique partenariale forte, impliquant industriels, agences de santé, ministères, armées, mais aussi institutions européennes. C’est dans cette optique que SERB s’engage activement dans les initiatives stratégiques de l’UE, qu’il s’agisse des stocks NRBC rescEU, de l’Alliance pour les médicaments critiques, ou encore des stratégies européennes de préparation et de réaction aux crises.

La France elle-même a tout intérêt à soutenir cette dynamique de coopération, en valorisant des industriels de confiance. Le choix historique de SERB de produire une part significative de ses spécialités via un réseau de partenaires français (Delpharm, Cenexi, EuroApi, Fareva…) confirme l’importance d’une souveraineté sanitaire incarnée localement.

Membre de plusieurs structures représentatives telles que le Leem, l’AMLIS ou EUCOPE, SERB renforce sa voix dans le débat collectif. À l’heure où se joue la capacité de l’Europe à garantir l’accès à des traitements vitaux en situation de crise, cette alliance entre les acteurs publics et les industriels stratégiques apparaît comme une condition sine qua non d’une sécurité sanitaire résiliente.

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