Le sommeil, pilier de la santé physique et mentale

Eric, pourquoi avoir fondé inSleepLab ?

• 40% des salariés ont une dette de sommeil de plus d’une heure chaque nuit.
• 20%, soit près de 6 millions de salariés, souffrent de troubles pathologiques du sommeil (insomnie, apnée, hypersomnie…).
• 13%, environ 4 millions de salariés, ont un sommeil perturbé par leur activité professionnelle (travail de nuit, horaires décalés).

Les troubles du sommeil et le manque de sommeil ne sont pas anodins. Ils entraînent la somnolence en journée, l’irritabilité, la baisse de vigilance et à plus long terme ils sont responsable d’une dégradation de l’état de santé des salariés : cancers, obésité, maladies cardio-vasculaires.

Les entreprises sont exposées sur le plan organisationnel, juridique et financier à la gestion de ce risque. Les salariés fatigués sont plus sujets aux erreurs, aux accidents, aux malaises et à une baisse de productivité. Cela peut entraîner une augmentation des arrêts de travail, des coûts liés aux accidents (cotisations AT/MP). Sur le plan juridique, l’employeur engage sa responsabilité pour mise en danger du salarié avec des sanctions pénales possibles. À long terme, le manque de prévention affecte la performance globale, l’image de l’entreprise et sa capacité à fidéliser les talents. Le sommeil est un enjeu stratégique.

Nous avons créé inSleepLab pour aider les entreprises et les salariés à appréhender et gérer les troubles du sommeil et les risques associés

Comment les entreprises peuvent-elles agir ?

Les troubles du sommeil représentent un risque souvent sous-estimé en entreprise, avec des impacts majeurs sur la santé, la sécurité et la performance. Pour y faire face, les entreprises peuvent adopter une approche globale, combinant évaluation, prévention et accompagnement.

Tout commence par une évaluation à la fois individuelle et collective. Chaque salarié peut identifier ses difficultés via une auto-évaluation. En parallèle, une enquête collective du type « Comment se porte votre sommeil ? » permet de dresser un état des lieux global. Ces données alimentent l’évaluation des risques (EVRP) et le DUERP (document unique d’évaluation des risques professionnels), base d’un plan de prévention structuré et évalué annuellement.

Une entreprise engagée agit ensuite sur l’organisation et le management du risque, en adaptant les horaires, la charge de travail et le cadre global. Le dialogue social et une communication ouverte sont essentiels pour impliquer tous les acteurs.

La sensibilisation et la formation des salariés sont des leviers puissants pour développer une culture du sommeil. De leur côté, les équipes soignantes peuvent bénéficier d’une formation médicale spécifique.

Avec un partenaire comme inSleepLab, l’entreprise peut aller plus loin : diagnostic de l’apnée du sommeil à domicile, téléconsultation avec un médecin somnologue, traitements personnalisés.

Des salariés (in)formés et soignés, c’est une entreprise plus résiliente, plus performante et véritablement responsable.

Comment inSlepLab se coordonne-t-elle avec la médecine du travail ?

La loi du 2 août 2021 a insisté sur la réalisation d’objectifs de santé publique afin de préserver, au cours de la vie professionnelle, un état de santé du travailleur compatible avec son maintien en emploi.
Il s’agit ici d’un décloisonnement entre la santé au travail et la santé publique qui trouve toute sa place dans le sommeil, intégrant préservation et promotion de la santé pour le bien du salarié et de l’entreprise
Notre rôle chez inSleeplab est d’être aux côtés des SPST (Services de Prévention et de Santé au Travail) en leur apportant plusieurs solutions :

Réseau de médecins spécialistes des pathologies du sommeil et des Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC)
Nous avons développé chez inSleepLab une véritable politique du « aller vers » pour aider les 15% à 17% de salariés atteints d’une pathologie qui ne sont pas pris en charge et sont en risque quotidien d’accident du travail.

• Évaluation et dialogue social
• Formation : nous avons formé plus de 100 médecins et Infirmiers du travail ‘(DEST) depuis le début de l’année
• Mise à disposition d’outils digitaux de repérage des troubles du sommeil