
Accès aux soins : les inégalités persistantes pour les étudiants ultramarins
Lorsqu’on parle d’inégalités sociales, les ultramarins en sont un exemple frappant. Lorsqu’on parle d’inégalités sociales, les ultramarins en sont un […]
Pierre Frédéric DEGON
Directeur des Affaires Gouvernementales d’Abbott France – Président de l’APIDIM, Association pour la Promotion de l’Innovation des Dispositifs Médicaux.
Les dispositifs médicaux sont au cœur de l’innovation en santé : imagine-t-on un hôpital ou un médecin soigner sans technologies ou « outils » dédiés ? Les politiques publiques soutiennent ainsi régulièrement la filière des dispositifs médicaux, autrement appelée la « medtech », dans un écosystème très varié et dynamique. L’Association pour la Promotion de l’Innovation des Dispositifs Médicaux (APIDIM) a récemment célébré ses 20 ans d’existence. Pour faire le point sur ce secteur, nous avons rencontré Pierre Frédéric DEGON, le Président de l’APIDIM, par ailleurs membre de COOPERATION SANTE.
Il faut d’abord rappeler que les DM sont une famille très large d’instruments, appareils, équipements, logiciels, utilisés à des fins médicales. On dit souvent que le DM est « opérateur-dépendant » : les DM correspondent ainsi à des catégories de produits très variées (imagerie, implants, stents, défibrillateurs, solutions digitales…). Que ce soit pour les DM hospitaliers ou les DM de ville, une des caractéristiques de l’innovation est qu’elle est souvent incrémentale, c’est-à-dire qu’elle évolue rapidement sur des cycles courts avec des bénéfices très grands que ce soit pour le patient, ou l’organisation du système.
Le marché français du DM est estimé à +32milliards d’euros en France, et exporte par ailleurs +10 milliards, avec près de 85 000 emplois ; les entreprises situées en France déposent environ 1200 nouveaux brevets européens chaque année, preuve de leur dynamisme en R&D.
L’APIDIM a été créée en 2004 en France par les filiales françaises des entreprises leaders au niveau mondial dans les activités de recherche, de conception, de fabrication et de distribution de dispositifs médicaux innovants.
Elle est aujourd’hui composée de dix sociétés membres : Abbott, Becton Dickinson, Boston Scientific, Edwards Lifesciences, Johnson & Johnson Medtech, Intuitive, Medtronic, ResMed, Stryker, et W.L. Gore & Associés. Ces sociétés représentent en France +8 000 emplois directs sur 25 sites.
Depuis sa création, l’APIDIM se veut force de propositions en faveur d’un accès plus rapide des patients aux dispositifs médicaux innovants et contribue aux réflexions sur l’évolution de notre système de santé, en termes de structuration, de financement et d’accès aux soins. L’Association a également pour objectif de diffuser la culture de l’innovation et du DM dans l’écosystème politique, administratif et scientifique.
Depuis quelques années, nous sommes à un moment exceptionnel pour le DM innovant, avec un nouveau paradigme lié au virage technologique de nos entreprises qui intègrent du logiciel embarqué, de la miniaturisation et des nouveaux matériaux, ouvrant ainsi des perspectives majeures pour tous l’écosystème de la santé : patients, professionnels et hôpitaux. Le virage de l’IA est déjà là et apportera également de nouveaux bénéfices.
Après évaluation par la HAS au sein de la Commission Nationale d’Évaluation des Dispositifs Médicaux et des Technologies de Santé (CNEDiMTS), ces innovations impactent déjà tout le parcours et l’organisation des soins en contribuant au virage ambulatoire, à la mise à dispositions de données en santé, au renforcement de la prévention (prévention du handicap, de la perte d’autonomie du patient, des épisodes de “rupture de vie” privée ou professionnelle…) , ou à l’amélioration de la pertinence des soins.
L’innovation dans le DM est porteuse de nombreuses solutions pour le système de santé, et passe par un travail avec l’ensemble des acteurs de l’écosystème pour mieux coopérer et intégrer ces technologies dans des parcours de soins adaptés et pertinents. Les travaux de COOPERATION SANTE sont à cet égard très importants. Par exemple dans le domaine de la santé des femmes, la matinale organisée par l’Association en janvier dernier a permis de mettre en lumière l’importance de la coordination des parcours ville-hôpital, la place des technologies de diagnostic et le développement d’outils et de pratiques spécifiques aux pathologies comme l’endométriose ou la chirurgie gynécologique. Ces perspectives d’intégration de nouvelles technologies dans les parcours sont passionnantes et porteuses de nombreux progrès pour les patients.
Recueilli par Gérard Mathieu,
Secrétaire Général et trésorier de Coopération Santé
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