2025 aura été pour Coopération Santé une année particulièrement riche en événements. L’année des premiers États Généraux de notre association, l’année du départ d’Anne de Boismenu et de l’arrivée d’une nouvelle directrice et, enfin, l’année du déploiement d’un nouveau format de nos soirées au Sénat. Autant de défis qui ont été relevés avec un succès dont vous, adhérents de Coopération Santé, pouvez être fiers.
Commençons par ce qui rythme la vie de notre association, à savoir nos rendez-vous dans les salons du Sénat autour d’un fil rouge thématique. Leur rythme ne cesse de s’accélérer : 6 soirées en 2023, 7 en 2024 et 8 cette année pour ce fil rouge intitulé « Territoires et santé : quels enjeux ?».
Parmi les nouveautés, la venue d’un « Grand Témoin », initiée en 2024 par Agnès Buzyn et réitérée cette année avec Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée de l’Assurance Maladie, a connu un grand succès. De même, la formule du binôme d’intervenants a tenu toutes ses promesses, avec d’un côté des professionnels de santé. Et de l’autre, quelques institutionnels reconnus (CNAM, DGOS, ARS …) mais aussi un sociologue, une géographe, une chercheuse, des entrepreneurs, des économistes, des représentants associatifs – sans oublier notre marraine, Corinne Imbert, très attachée à Coopération Santé et qui sera d’ailleurs le Grand Témoin du premier semestre 2026. Autant d’intervenants de qualité et de soirées passionnantes. J’en veux pour preuve le fait que jamais il n’y a eu autant d’adhérents à ces diners depuis l’instauration des fils rouge.
J’en viens maintenant à ce qui aura été « la » grande aventure de cette année 2025 : la première édition des États Généraux de Coopération Santé, États Généraux qui ont vocation à se renouveler l’année prochaine et en 2027 puisqu’ils s’intitulent « Trois années pour tout changer ». Cet événement, piloté par un groupe de travail spécialement créé pour l’occasion sous la houlette de Basile Gorin, et dont je tiens à saluer ici l’engagement, a été une grande réussite.
Par l’importance du public venu y assister tout d’abord : plus de cent personnes étaient présentes dans la salle. Par la qualité des orateurs ensuite, que ce soit dans les trois tables rondes ou les deux « Face à Face » : des professionnels de santé impliqués dans leurs métiers, des représentants d’URPS défendant avec conviction leurs visions, des politiques s’exprimant avec conviction et sans langue de bois. Par le prix de la coopération en santé enfin, remis à cette occasion à un jeune entrepreneur dont les projets prometteurs démontrent que notre pays n’est pas toujours à la traine de ses voisins européens.
Mais cette année 2025 aura aussi connu un événement d’importance interne à notre association : une directrice est partie, une autre est arrivée. La seconde, c’est Sophie Goudal, venue il y a plus d’un an en stage de M2 dans le cadre de sa formation à l’EHESP (École des hautes études en santé publique). Son enthousiasme, sa force de travail, son attachement sincère à Coopération Santé ont fait qu’elle a convaincu le Conseil d’administration que c’était « la » bonne personne pour être la nouvelle directrice. Quant à la première qui est partie dont je parlais un peu plus haut, tout le monde aura reconnu Anne de Boismenu. Ses dix ans passés avec nous auront marqué la vie de Coopération Santé. Au nom de tous les adhérents, qu’elle en soit, ici, sincèrement remerciée.
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