Paris, le 1er août 2017
      Au cours de l’année 2016, lors des débats parlementaires relatifs à la loi Travail, l’Union nationale des professions libérales (UNAPL) s’est mobilisée pour qu’une nouvelle cotisation obligatoire de 0,15% soit imposée aux professions libérales, et par conséquent aux pharmaciens d’officine. Cette taxe s’ajoutera à la contribution de 0,04% pour le financement du paritarisme.
      Cette décision unilatérale de l’UNAPL, qui vise à augmenter les cotisations patronales, est inacceptable et injustifiée. L’USPO et plusieurs organisations se sont mobilisées depuis plusieurs années auprès du ministère du travail pour empêcher toute hausse des taxes.
      Basée sur la masse salariale des entreprises, cette nouvelle contribution impactera plus particulièrement les pharmaciens d’officine, contrairement aux autres professions libérales qui emploient peu de salariés, et s’élèvera, en moyenne, à 300€ par officine et par an.
       L’UNAPL, dont le vice-président est Philippe Gaertner, impose une cotisation supplémentaire aux pharmaciens d’officine servant à financer son organisation et l’indemnité de ses dirigeants.
      Par ailleurs, l’UNAPL a profité de la loi Travail pour adhérer en catimini à l’Union des entreprises de proximité (U2P) regroupant au niveau interprofessionnel les artisans et les commerçants.
      En conséquence, les professions libérales seront absorbées par les artisans et les commerçants dans le cadre des négociations interprofessionnelles sociales et patronales.
      Les spécificités des professions libérales ne seront plus défendues et des décisions non adaptées à notre exercice nous seront imposées. Les professions libérales en tant que telles seront désormais exclues du dialogue social.
      L’USPO est persuadée que les spécificités de notre profession doivent être reconnues par le ministère du travail.
      Aussi, nous nous mobilisons avec les autres professions libérales pour empêcher notre exclusion de toutes les négociations sociales et l’augmentation des cotisations patronales.
      Nous vous demandons de soutenir cette mobilisation.

Gilles Bonnefond